Alger - A la une

1.500 enfants ont perdu la vie sur nos routes Bilan 2011/2011 des Accidents routiers



1.500 enfants ont perdu la vie sur nos routes                                    Bilan 2011/2011 des Accidents routiers
Au cours des deux années, 2011 et 2012, pas moins de 1.500 enfants ont perdu la vie dans des accidents de la route selon les chiffres des services de sécurité. Renversés ou percutés par des véhicules roulant à vive allure ou rendant leur dernier souffle dans les bras de leurs mamans suite à des accidents impliquant les transports en commun.
Au cours des deux années, 2011 et 2012, pas moins de 1.500 enfants ont perdu la vie dans des accidents de la route selon les chiffres des services de sécurité. Renversés ou percutés par des véhicules roulant à vive allure ou rendant leur dernier souffle dans les bras de leurs mamans suite à des accidents impliquant les transports en commun.
Le nombre des victimes est effrayant et les témoignages poignants d'enfants handicapés à vie donnent froid dans le dos. Ainsi les enfants ont payé un lourd tribut au cours de l'année 2011 avec 774 morts et 5.999 blessés, selon les statistiques de la Gendarmerie nationale. Alors que l'année 2012, le bilan a encore recensé la mort de plus de 750 enfants. Un bilan lourd, trop lourd. Souvent percutés, renversés et abandonnés par des chauffards les enfants sont les inoccentes victimes de cet ignoble comportement. Un comportement condamné par la Gendarmerie nationale et la Police qui, devant ces graves infractions, recourent à l'arrestation des coupables, cela après des enquêtes menées par les deux corps de sécurité précités.
Par ailleurs, les accidents de la circulation ont connu durant les deux années écoulées une recrudescence terrible, poussant par ce fait, le ministère des Transports à opter, enfin, pour le permis à points, dont des résultats plus que positifs sont attendus dès l'entrée en vigueur de ce nouveau permis de conduire. Du côté des gendarmes et policiers les opérations préventives et répressives battent leur plein. Si on prend à titre d'exemple la Sûreté d'Alger, il convient de rappeler qu'en 2012, 30.500 permis de conduire ont été retirés pour fautes de conduite. Tandis que plus de 150.000 infractions au code de la route ont été, également, recensés par les policiers durant la même période, ce qui a conduit à des amendes forfaitaires contre les automobilistes.
48.000 victimes, en 2 ans, parmi eux beaucoup d'enfants
A Alger comme à Batna et Sétif, où le bilan des accidents de la route est le plus lourd, de nombreuses personnes ont perdu la vie à cause de l'excès de vitesse de certains chauffards. A Bouira, il y a près d'un an un seul accident a coûté la vie à quatre enfants, partis en excursion avec leur école. Cette déchirure et cette douleur indélébiles suscitent-elles le remord ou du moins serviront-elles à une prise de conscience collective ' Les automobilistes sont donc interpellés par cette hécatombe, certains sont derrière ce lourd bilan et doivent se comporter de manière plus responsable pour éviter d'autres drames, d'autres morts d'enfants. Cette arithmétique macabre des seules statistiques des services de sécurité pour l'année 2011 et les onze mois de 2012 fait état de plus de 48.000 victimes d'accidents de la route, dont une bonne partie concerne les enfants. L'entrée en vigueur de nouvelles dispositions pour freiner cette hécatombe, comble de l'ironie, semble indisposer certains conducteurs qui n'hésitent pas à porter des jugements de valeur sur des lois qui se veulent salvatrices.
L'Algérie premier pays arabe en matière d'accidents de la route
L'Algérie est toujours classée première dans le monde arabe dans les accidents de la circulation. Dans son dernier rapport annuel datant de 2011, le bureau arabe de lutte contre les crimes a placé et ce, pour la quatrième fois consécutive, l'Algérie en pole position parmi les cinq pays arabes qui ont connu le plus grand taux d'accidents de la route. Ce rapport publié il y a quelques mois comprend des statistiques sur le nombre de morts et de blessés et le taux d'accidents de la route dans chaque pays arabe.
Selon ce rapport, durant de l'année 2011, il a été enregistré dans les 10 pays cités, 459.608 accidents de la route qui ont engendré la perte de plus de 14.222 personnes et des blessures à plus de 151.890 autres. L'Algérie, à elle seule, a enregistré 4.300 décès, selon toujours ce rapport, ce qui représente une moyenne de 29% du nombre de victimes parmi les autres pays arabes et qui fait d'elle le premier pays enregistrant le plus grand nombre de décès. Le Maroc arrive en deuxième place avec plus de 4.300 morts en 2011, puis l'Arabie saoudite avec des pertes moins importantes qui représentent quelque 1.200 décès (ce pays a connu une baisse de près de 20% du nombre de morts et d'accidents grâce à une meilleure politique routière, d'après ce dernier rapport). Par ailleurs, le Bureau arabe de lutte contre les crimes a appelé les autorités du pays ainsi que d'autres pays à initier une nouvelle politique routière plus dynamique et concrète afin de diminuer le taux d'accidents de la route enregistrés chaque année. Toujours parmi les solutions proposées dans ce sens, le rapport indique qu'un pays comme l'Algérie doit prendre en considération des modèles apportés par d'autres pays occidentaux ou autres et qui ont enregistré, à leur tour, durant une certaine période des taux d'accidents de la route dramatiques, mais qui ont fini par trouver des solutions très encourageantes sur le terrain. Le Bureau arabe a cité des exemples comme les USA ou l'Arabie Saoudite, qui, après avoir connu des années de turbulences, sont arrivés à mettre en 'uvre une politique plus sereine quant à ce phénomène social, ce qui leur a permis de diminuer le taux des accidents de la route de près de 20% ces cinq dernières années ; cette baisse sera d'ici à 2020 représentée à près de 30%. La mise en place d'un plan sécuritaire sur les routes et l'éradication des vieux véhicules sont des solutions d'une première nécessité d'après ce rapport afin de faire face aux accidents de la route.
Le nombre des victimes est effrayant et les témoignages poignants d'enfants handicapés à vie donnent froid dans le dos. Ainsi les enfants ont payé un lourd tribut au cours de l'année 2011 avec 774 morts et 5.999 blessés, selon les statistiques de la Gendarmerie nationale. Alors que l'année 2012, le bilan a encore recensé la mort de plus de 750 enfants. Un bilan lourd, trop lourd. Souvent percutés, renversés et abandonnés par des chauffards les enfants sont les inoccentes victimes de cet ignoble comportement. Un comportement condamné par la Gendarmerie nationale et la Police qui, devant ces graves infractions, recourent à l'arrestation des coupables, cela après des enquêtes menées par les deux corps de sécurité précités.
Par ailleurs, les accidents de la circulation ont connu durant les deux années écoulées une recrudescence terrible, poussant par ce fait, le ministère des Transports à opter, enfin, pour le permis à points, dont des résultats plus que positifs sont attendus dès l'entrée en vigueur de ce nouveau permis de conduire. Du côté des gendarmes et policiers les opérations préventives et répressives battent leur plein. Si on prend à titre d'exemple la Sûreté d'Alger, il convient de rappeler qu'en 2012, 30.500 permis de conduire ont été retirés pour fautes de conduite. Tandis que plus de 150.000 infractions au code de la route ont été, également, recensés par les policiers durant la même période, ce qui a conduit à des amendes forfaitaires contre les automobilistes.
48.000 victimes, en 2 ans, parmi eux beaucoup d'enfants
A Alger comme à Batna et Sétif, où le bilan des accidents de la route est le plus lourd, de nombreuses personnes ont perdu la vie à cause de l'excès de vitesse de certains chauffards. A Bouira, il y a près d'un an un seul accident a coûté la vie à quatre enfants, partis en excursion avec leur école. Cette déchirure et cette douleur indélébiles suscitent-elles le remord ou du moins serviront-elles à une prise de conscience collective ' Les automobilistes sont donc interpellés par cette hécatombe, certains sont derrière ce lourd bilan et doivent se comporter de manière plus responsable pour éviter d'autres drames, d'autres morts d'enfants. Cette arithmétique macabre des seules statistiques des services de sécurité pour l'année 2011 et les onze mois de 2012 fait état de plus de 48.000 victimes d'accidents de la route, dont une bonne partie concerne les enfants. L'entrée en vigueur de nouvelles dispositions pour freiner cette hécatombe, comble de l'ironie, semble indisposer certains conducteurs qui n'hésitent pas à porter des jugements de valeur sur des lois qui se veulent salvatrices.
L'Algérie premier pays arabe en matière d'accidents de la route
L'Algérie est toujours classée première dans le monde arabe dans les accidents de la circulation. Dans son dernier rapport annuel datant de 2011, le bureau arabe de lutte contre les crimes a placé et ce, pour la quatrième fois consécutive, l'Algérie en pole position parmi les cinq pays arabes qui ont connu le plus grand taux d'accidents de la route. Ce rapport publié il y a quelques mois comprend des statistiques sur le nombre de morts et de blessés et le taux d'accidents de la route dans chaque pays arabe.
Selon ce rapport, durant de l'année 2011, il a été enregistré dans les 10 pays cités, 459.608 accidents de la route qui ont engendré la perte de plus de 14.222 personnes et des blessures à plus de 151.890 autres. L'Algérie, à elle seule, a enregistré 4.300 décès, selon toujours ce rapport, ce qui représente une moyenne de 29% du nombre de victimes parmi les autres pays arabes et qui fait d'elle le premier pays enregistrant le plus grand nombre de décès. Le Maroc arrive en deuxième place avec plus de 4.300 morts en 2011, puis l'Arabie saoudite avec des pertes moins importantes qui représentent quelque 1.200 décès (ce pays a connu une baisse de près de 20% du nombre de morts et d'accidents grâce à une meilleure politique routière, d'après ce dernier rapport). Par ailleurs, le Bureau arabe de lutte contre les crimes a appelé les autorités du pays ainsi que d'autres pays à initier une nouvelle politique routière plus dynamique et concrète afin de diminuer le taux d'accidents de la route enregistrés chaque année. Toujours parmi les solutions proposées dans ce sens, le rapport indique qu'un pays comme l'Algérie doit prendre en considération des modèles apportés par d'autres pays occidentaux ou autres et qui ont enregistré, à leur tour, durant une certaine période des taux d'accidents de la route dramatiques, mais qui ont fini par trouver des solutions très encourageantes sur le terrain. Le Bureau arabe a cité des exemples comme les USA ou l'Arabie Saoudite, qui, après avoir connu des années de turbulences, sont arrivés à mettre en 'uvre une politique plus sereine quant à ce phénomène social, ce qui leur a permis de diminuer le taux des accidents de la route de près de 20% ces cinq dernières années ; cette baisse sera d'ici à 2020 représentée à près de 30%. La mise en place d'un plan sécuritaire sur les routes et l'éradication des vieux véhicules sont des solutions d'une première nécessité d'après ce rapport afin de faire face aux accidents de la route.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)