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PREMIERES JOURNEES DU COURT METRAGE DE AïN TéMOUCHENT



PREMIERES JOURNEES DU COURT METRAGE DE AïN TéMOUCHENT
Trois films ont été primés lors de la cérémonie de clôture de ces Journées, qui a eu lieu jeudi dernier au complexe culturel de la ville, et qui a notamment été marquée par la projection du long métrage Harraga Blues de Moussa Haddad.Le rideau est tombé jeudi sur la première édition des Journées du court métrage de Aïn Témouchent qui a vu naître une nouvelle génération du 7e art. La cérémonie de clôture a été rehaussée par la présence de Moussa Haddad, un des pionniers du cinéma algérien. Le premier prix est revenu au court métrage Suicide de Redouane Beladjila, une troublante intrigue réalisée en 2013 d'une durée de 9'30 et tournée en noir et blanc. Le deuxième prix est revenu au jeune scénariste et réalisateur Abadou Abdeldjaoued pour son film L'Identité, une production qui date de 2012 et qui raconte l'histoire de deux personnages de théâtre sur scène (Abdou Merbouh et Bouhadjar Boutechiche) qui se déchirent à propos d'une identité perdue. Quant au 3e prix, il a été décerné au film Derniers recours de Mahi Bena, une comédie dramatique d'une durée de 18', qui raconte les pérégrinations de Slimane, lequel se voit refuser le renouvellement de son titre de séjour d'étudiant en France. Une situation qui l'oblige à se compromettre. Trois autres films se sont vu décerner des prix d'encouragement. Il s'agit d'Equivoque du jeune réalisateur Belghalem Youcef, Le Terrorisé de Youcef Souikat et I hate my life de Hakim Belgrade. A cette occasion, le réalisateur de Harraga Blues, en l'occurrence Moussa Haddad, a été honoré par le wali par intérim. Prenant la parole juste avant la remise des prix, Dr Bensalah Mohamed, président du jury, n'a pas caché la difficulté que son jury a rencontrée : "Il a été très difficile de désigner les lauréats et de les départager, ils ont besoin beaucoup plus d'un comité d'encouragement que d'un jury." Il évoquera certaines recommandations qui ont été retenues, comme celle relative aux universitaires qui devront s'impliquer davantage à cette relance du 7e art. "Les universitaires devront s'intégrer dans ce processus pour qu'il soit perpétuel à travers l'organisation des ateliers dont l'encadrement sera assuré par des réalisateurs algériens qui sont prêts à mettre leur savoir-faire et leur expérience au profit de cette jeune génération de réalisateurs qui ont besoin d'une formation", a-t-il déclaré. Il a annoncé la création prochaine d'une médiathèque au complexe culturel, avec l'apport d'une trentaine de films dupliqués. Aussi, afin d'éviter l'isolement de Aïn Témouchent qui recèle un patrimoine historique inestimable, M. Bensalah a annoncé "la mise sur pied des passerelles qui relient toutes les villes organisatrices de ce type de manifestations, à l'image de Béjaïa", tout en précisant que "le cinéma qui est une fenêtre ouverte sur le monde a été introduit aussi bien à l'université d'Oran qu'à celle de Mostaganem comme une matière à part entière, dans la mesure où nous sommes dans une culture de l'audiovisuel, où l'image parle aussi bien au conscient qu'au subconscient". Appelé à donner son avis sur ces journées, Moussa Haddad, qui a assisté aux quatre projections au menu de la 3e et dernière journée, s'est dit "très étonné et très satisfait par la qualité de travail des jeunes participants". A l'issue de cette manifestation, son film Harraga Blues a été projeté au complexe culturel de Aïn Témouchent.




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