L'Algérie vient de répondre aux accusations d'un rapport présenté au Sénat français, selon lesquelles 189 tonnes de pesticides interdits à base de DDT sont stockées dans les wilayas d'Alger, Tipaza, Sidi Bel Abbès, Tizi Ouzou, Mascara, Mostaganem et Ain Témouchent.Selon le rapport présenté au sénat français, ces quantités de pesticides devaient être détruites en vertu des exigences de la convention de Stockholm de 2006 sur les polluants organiques et persistants. « Le rapport français n'est pas une référence en la matière, il est loin d'être une exclusivité ou bien une découverte, car il s'est basé sur des informations et des statistiques anciennes, remontant à l'an 2000 », lit-on dans une déclaration du porte-parole du ministère des AE, Amar Belani. Selon la réponse des AE, « l'Algérie qui a ratifié la convention de Stockholm en juin 2006, a mis en place un plan national visant la mise en ?uvre de ses exigences et d'honorer ses engagements ».
« L'Algérie envoie des rapports périodiques au secrétariat de suivi de l'application de la Convention de Stockholm », soutient M. Belani, relevant que ces rapports comportent une liste des sites pollués et les chiffres des stocks locaux des pesticides interdits.
Posté Le : 07/08/2011
Posté par : archives
Ecrit par : El Khabar
Source : fr.elkhabar.com