Mardi dernier, le jour de l’inauguration de la nouvelle ligne ferroviaire reliant la ville de Béni-Saf à Aïn Témouchent sur une distance de 20 km, le ministre des Transports, accompagné d’une forte délégation dont des représentants de la presse nationale chargés de la couverture de l’événement, ont pris le départ à bord du premier train mis sur les rails sur cette nouvelle ligne, et ce, à partir de la cité minière.
Au cours du trajet, les lanceurs de cailloux ont fait leur apparition et ont caillassé le convoi lors de son passage.
Il n’y a pas eu certes des dégâts matériels importants ni sur le train ni sur les rames, probablement parce que les jeunes lanceurs de pierres n’étaient pas nombreux.
Il n’en demeure pas moins que le phénomène doit être pris au sérieux de par sa récurrence. Il est temps, de l’avis de citoyens, de déployer un dispositif de sécurité mobile dissuasif sur ce trajet afin d’éviter, à l’avenir, des dégâts aux conséquences fâcheuses.
Sur le tracé de la ligne ferroviaire Aïn Témouchent-Oran (70 km), des lancers de projectiles contre les voyageurs faisaient craindre le pire.
La presse locale a fait un pressing alerte qui a incité les autorités à prendre en charge le problème. Et voilà qu’il ressurgit après une accalmie de quelques mois.
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Posté Le : 09/12/2015
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: Liberté ; texte: Rubrique Radar
Source : liberte-com du samedi 5 déc 2015