Ain Témouchent - ECONOMIE

Béni-Saf, Production en hausse à la cimenterie



Avec une production de clinker (ciment semi-fini) de 3.800 t/j, jamais égalée, la cimenterie de Béni-Saf (SCIBS) vient d’enregistrer, en ce mois d’août 2006, le plus important niveau de performance de son four.

Les experts du groupe Pharaon - partenaire de la SCIBS depuis juillet 2005 - ont procédé récemment à une modification d’ordre mécanique en amont de l’atelier de cuisson (four), qui permet aujourd’hui d’atteindre un tel volume de production. Néanmoins, pour ce nouveau partenaire l’objectif principal demeure la réalisation de 4.500 t/j, en 2008. A ce stade, la cimenterie devrait pouvoir atteindre une autre performance, une production annuelle de 1.200.000 tonnes de ciment. Par conséquent, une troisième ligne de broyage de ciment devrait être alors nécessaire. L’étude est en cours, nous révélera M. Laradji, interlocuteur du Groupe Pharaon et directeur en place. Cette nouvelle ligne de broyage (BK.3) devra être réalisée courant 2007. Une cagnotte de 25 millions de dollars devra aussi servir à rénover l’outil de production et de répondre à d’autres performances. Au-delà de ce nouveau procédé (process), le management du Groupe Pharaon a déjà fait ses preuves. Au huitième mois de l’année, la SCIBS a déjà réalisé une série de performances au niveau de toute la chaîne de production. La meilleure moisson des quinze dernières années, nous dit-on. A titre indicatif, au 31 août 2006, la cimenterie de Béni-Saf a fabriqué pas moins de 550.000 t de clinker (soit un excèdent de 15% par rapport à la même époque de 2005). Béni-Saf serait même venue en assistance à la cimenterie de Saïda en lui fournissant, de temps à autre, des quantités non négligeables de clinker, essentiel à la production du ciment pour cette région. La SCIBS a réalisé aussi une production de ciment de 640.000 t (soit 20% de mieux). L’usine a cependant mis sur le marché 660.000 t de ciment, soit 20% de plus. La livraison journalière en ciment est passée de 3.200 à 5.000 t (2.000 en vrac et 3.000 en sacs) soit une augmentation de 50% . A cette cadence actuelle, les réalisations annuelles tourneront autour du million (1.000.000) de tonnes de ciment livrés. Ce qui a fait dire encore à M. Laradji, qu’avec la demande en ciment qui a sensiblement augmenté avec l’ouverture de plusieurs chantiers, la SCIBS est capable de relever le défi d’une offre journalière de 6.000 tonnes de ciment. En ligne de mire l’autoroute Est-Ouest, que l’actionnaire de la SCIBS brigue d’en pourvoir le marché en ciment. Laradji se réjouit aussi de vanter la qualité du ciment fabriqué par la SCIBS pour la simple raison que cette dernière ait obtenue, sans trop de difficulté, la certification -la norme ISO 9001- auprès de la société française S.G.S. Le ciment de Béni-Saf, attestera-t-il, est de bonne qualité et le C.E.T.I.M. (un organisme de contrôle) détient cette preuve, ajoutera-t-il. Aujourd’hui, c’est une réalité, on vient du centre du pays acheter le ciment de Béni-Saf. Et à partir du mois prochain, la cimenterie de Béni-Saf va mettra sur le marché une nouvelle classe de ciment, le CPJ 42,5. L’avantage de ce ciment, est qu’il est largement utilisé tant dans tous les domaines que dans tous les milieux (agressifs, secs, humides...) Parlant de la mission de ses cadres, Laradji a dit qu’elle devra en principe se terminer à la fin de l’année, sauf pour 2 ou 3 qui devront être maintenus encore. Dans le même sujet, notre interlocuteur ne manquera pas d’éloges en direction de l’effectif de la SCIBS. «Certes on leur a apporté notre savoir-faire mais on a été surpris par leur compétence et leur expérience. Une motivation et le déclic est parti», conclura M. Laradji. En tout état de cause, il faudrait se rappeler que les experts algériens ont souvent répétés que la production nationale peut répondre à la demande nationale, à condition que la capacité nationale de production est bien utilisée. Le problème ne réside pas dans la demande algérienne mais dans les taux d’utilisation des capacités (TUC), très faibles et inférieurs au seuil de rentabilité. A la cimenterie la preuve est tangible. Les mêmes hommes et les mêmes machines ont été utilisés. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ainsi la satisfaction du marché est une condition incontournable qui devrait propulser davantage le développement national et qui, à coup sûr, mettrait à genoux toutes les formes de spéculation sur le ciment.




salem, je passe le grand bonjour a tous les ouvriers de la cimenterie de beni saf et bon courage
slimani rachid - agent technique - dijon, France

03/09/2010 - 6353

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