Célébrée le 22 mars de chaque année, la
Journée mondiale de l'eau a pour thème de référence : «L'eau pour les villes,
répondre au défi urbain». L'objectif de cette thématique est de focaliser
l'attention internationale sur les impacts de la croissance urbaine rapide, de
l'industrialisation et du changement climatique sur les ressources en eau et
les compétences de protection de l'environnement des villes. Ainsi les acteurs
de l'eau sont interpellés expressément sur leurs intentions réelles à vouloir
discuter de questions essentielles comme la demande croissante en eau potable,
d'irrigation et industrielle, ainsi qu'en assainissement en milieu urbain, la
pollution accrue due aux rejets et aux décharges municipales et industrielles.
Pour les acteurs de l'eau et les pouvoirs publics, les changements climatiques
et les risques et enjeux nouveaux, liés aussi à la surexploitation des ressources
en eau disponibles constituent de véritables défis à prendre en charge non pas
avec les mêmes moyens mais en songeant à d'autres, plus efficaces en terme de
lutte contre les catastrophes et cataclysmes pouvant générer des maladies
endémiques. Ainsi une gestion durable, efficace et équitable, surtout de l'eau
dans les villes, n'a jamais été, selon les observateurs, aussi importante que
dans le monde d'aujourd'hui. Le principal objectif des rencontres autour de la
question de l'eau, qui réunira aujourd'hui, les acteurs de l'eau, les
représentants des collectivités locales, les opérateurs-clés de la gestion de
l'eau et les représentants politiques et ONG de l'eau et la santé publique, est
de proposer des réponses pratiques au défi que suscite l'accès à l'eau et à
l'assainissement pour tous.
En outre, la concurrence pour l'accès à
l'eau existe déjà à tous les niveaux et devrait augmenter dans de nombreux
pays, en raison de la demande en eau croissante qui, dans certains cas, crée
des tensions communautaires entre régions riveraines et des conflits entre les
Etats (le cas du Nil). Aussi les politiques de l'eau sont tenues à promouvoir
les efforts permettant de tenir les engagements des gouvernements et des
acteurs de l'eau à vouloir asseoir les meilleures pratiques de gestion de
l'eau, un défi qui se dresse devant nous et qu'il faut élaguer par des
meilleures pratiques participatives en terme de communication, de
sensibilisation, d'éducation et de formation. Les meilleures pratiques de
gestion nous conduisent tout droit à opter pour la télégestion des
infrastructures et grands aménagements hydrauliques. Dans ce cadre précis, la
direction de l'Hydraulique de la wilaya d'Aïn Témouchent va lancer, durant le
quinquennal 2010-2014, des études de télégestion pour les réseaux publics d'AEP
des villes d'Aïn Témouchent, Béni-Saf, Hammam Bou-Hadjar, Maleh , El Amria,
Hassi El Ghella, Aïn El Kihel, Aïn El Arbâa et Terga.
Ces efforts, en matière d'étude de
télégestion, doivent être accompagnés par la mise en Å“uvre de la formation de
spécialistes en la matière. Le secteur de l'eau, les gestionnaires des réseaux
d'AEP et l'université sont appelés à concourir pour la concrétisation des
projets visant à asseoir les meilleures pratiques de gestion des ressources en
eau, des infrastructures hydrauliques et des réseaux publics d'AEP.
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Posté Le : 24/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com