Le P/APW d'Aïn-Témouchent,
à chaque session plénière, il consacre l'allocution à un évènement national. Mercredi
passé, celle du printemps a été ouverte par une entrée en la matière en rapport
avec le dernier discours du président de la République qu'il a prononcé en date
du 15 avril et qui avait trait à un panier de réformes politiques et
économiques tant attendu par la classe politique et le peuple algérien. La
presse écrite a été de la peine pour procurer le résumé du bilan des activités
de l'année 2010 et le programme de travail, un document établi par l'administration
laquelle, selon un responsable de l'APW, n'avait pas
remis des copies en quantité suffisante. En fin de session c'est un élu qui
nous a donnés le sien alors que les autres confrères se sont contentés
d'écouter le rapporteur lire. Cependant il est à remarquer que beaucoup de
données socio-économiques avec des indicateurs chiffrés, liées aux quinquennaux
1999-2004 et 2004-2009, ont été communiquées à l'opinion et à la presse lors de
la visite de Monsieur Abdelkader Khellil, le délégué
auprès du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, chargé du
développement local. S'agissant de la tranche annuelle 2010, il a été alloué à Aïn Témouchent une enveloppe de 16,5
milliards de dinars dont pas moins de 2,7 milliards de dinars consacrés à la
réévaluation de projets du quinquennal 2005-2009. Il ressort que 05 secteurs, à
savoir les travaux publics (TP), l'enseignement supérieur (E.S), la santé, l'éducation
et l'hydraulique, ont bénéficié d'un montant de 11,5 milliards soit un taux de 70%
de l'enveloppe globale. Le document intéresse le plan et l'office national des
statistiques dans la mesure où il a été permis de clôturer en 2010, pas moins
de 347 opérations totalisant 9,09 milliards de dinars. Ainsi la consommation de
crédits de paiement a atteint un taux de 53% pour une dotation de 21,1
milliards en 2010", soit un peu moins que le seuil national mais assez
élevé par rapport à ceux réalisés dans les grandes wilayas», d'après un
responsable habilité à faire des lectures. Un élu a fait remarquer que des
communes disposent des fonds propres provenant de plus values liées à des
activités économiques à caractère industriel notamment mais n'ont pas été mis
en relief dans le bilan d'activité.
Il
s'agit à titre d'exemple de Ouled Boudjemaa,
Terga, Sidi Ben Adda et l'Emir Abdelkader, un autre
avait fait une remarque identique concernant le chapitre 721 lié aux opérations
de l'amélioration urbaine. Madame le wali Yamina Zerhouni avait retenu la proposition afin qu'elle soit
prise en considération lors des prochains bilans d'activités. Evoquant
certaines insuffisances en matière de choix de terrain pour la réalisation des
biens publics, d'édifices administratifs ou de logements sociaux, toutes formes
confondues, un élu a interpellé le wali sur la nécessité de mettre un terme à
cette situation. Pressée de lui répondre, tellement que le problème évoqué
était d'actualité madame le wali a porté à la connaissance de l'assemblée
qu'elle «avait donné instruction de revoir tous les choix de terrains des
projets non lancés car le site donne à la construction une valeur ajoutée. Elle
a regretté de voir ériger le palais de justice là où il a été construit». S'agissant
de la date de son ouverture, elle a dit «que son rôle est de réaliser et que la
mise en service est du ressort du ministère de la Justice et qu'elle se
limite à ses prérogatives. Abordant le volet du tourisme, un sujet entamé par
un élu, madame Yamina Zerhouni,
a regretté que des lois y afférent ont ligoté les mains des responsables locaux
à tel point qu'elle n'est même pas en mesure de délivrer un permis de
construire à un citoyen habitant dans la zone touristique et désirant aménager
son propre logement. «Nous avons adressé des demandes au ministère du Tourisme
et n'ose même pas nous répondre, dans la majeure partie des cas. Le secteur du
tourisme est victime des lois qu'on dénonce». Commentant l'intervention de
madame Mekkaoui qui a déploré l'expropriation de
terres agricoles devant servir d'assiettes pour la réalisation de logements
sociaux locatifs et d'équipements publics, Madame Yamina
Zerhouni a tenu à préciser «que ceux qui ne mettent
pas des terres à lotir à la disposition des programmes de logements verront
leurs projets affectés à d'autres wilayas alors il y a un choix à faire».
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Posté Le : 02/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belhadri Boualem
Source : www.lequotidien-oran.com