Ain-Defla - Divers Hôtellerie, Hôtels, Hébergement

LE MINISTRE DU TOURISME A AIN DEFLA, L’Etat ne gérera plus les hôtels



C’est ce qu’a indiqué M. Noureddine Moussa, ministre du Tourisme, en visite d’inspection mardi des Zones d’exploitation touristique (ZET) de la wilaya de Aïn Defla. Le constat fait à Hammam Righa, notamment concernant les résultats d’exploitation des cinq dernières années, s’est avéré plus que signifiant. Quant à l’échec de la gestion de ces grandes structures érigées dans les années 70 par l’Etat, les indicateurs sont on ne peut plus clairs. Les chiffres exposés au ministre le montrent bien. En effet, c’est surtout les organismes étatiques, principalement la CNAS, qui restent le client le plus sûr. Si le nombre des curistes a doublé depuis l’an 2000 à ce jour, passant de 688 à 1.139, le taux d’occupation annuel dépasse à peine les 31,09% en 2005. En 2000, il n’était que de 23%. Autre indicateur, le nombre d’employés a accusé une courbe décroissante passant de 213 en 2000 à 154 en 2005.

 Pourtant, la station est des plus imposantes: 112 bungalows, 2 hôtels, 30 appartements qui totalisent quelque 642 lits, avec en plus 3 restaurants permettant de servir 640 couverts par jour et quelque 500 soins sont donnés pour 6 procédés thérapeutiques. Avec tous ces moyens, le chiffre d’affaires accuse toutefois une nette régression. Ce qui a fait dire au ministre que l’Etat travaille à une refonte globale du tourisme en Algérie: «L’Etat aura à réguler, former, accompagner, contrôler l’industrie hôtelière, mais pas à la gérer, et ce, par les différents dispositifs mis en place pour venir en aide aux promoteurs et aux investisseurs par des facilitations, le crédit bonifié et autres moyens». S’agissant de la politique économique, le ministre a expliqué que «le tourisme en Algérie doit être conçu dans un cadre global, dans un environnement dans lequel il doit s’intégrer». Il a ajouté par ailleurs que «nous travaillons à une réorganisation des structures hôtelières, leur classification en catégories et que cette classification soit impérativement respectée». Pour promouvoir le tourisme, M. Noureddine Moussa a rappelé aussi que «décision a été prise de réhabiliter les fêtes locales et leurs manifestations, les commémorations nationales et religieuses». En un mot, réinsuffler une nouvelle vie à un secteur à bout de souffle. Au barrage Ghrib, dans la commune de Oued Chorfa (Djendel), un vaste projet pour la réhabilitation touristique du site, jadis florissant, maintenant en panne totale, alors que, selon un élu local, «le taux de chômage dépasse les 90%». Ce projet comportera, dit-on, 2 hôtels (3 et 2 étoiles) de 180 lits, une auberge de jeunes de 80 lits, 29 bungalows de 194 lits, un centre de vacances pour les enfants de 200 lits, un aquarium et un théâtre en plein air. Cependant, aucune précision n’a été donnée quant au lancement de ce dit projet.




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