Djemâa Ouled Cheikh, la commune oubliée

La commune de Djemâa Ouled Cheikh accuse un retard énorme en matière d'alimentation en eau potable depuis plus de deux décennies, indiquent nos sources. Cette localité, selon une source du ministère de la Solidarité, est classée parmi les dix dernières communes du pays sur le plan de développement local. Cet état des lieux, qui s'est répercuté d'une façon négative sur le quotidien de la population quasiment rurale, a été confirmé récemment par la Radio Dahra lors d'un entretien avec des élus de ladite commune. Il faut savoir que les habitants font un parcours du combattant de 5 à 7 km pour s'approvisionner en eau potable à partir des sources traitées. Le liquide précieux coule une heure tous les deux jours, et ce, en raison de la faiblesse de la région en ressources hydriques, indiquent nos sources. Cependant, les riverains s'interrogent sur l'existence déjà d'un forage non encore opérationnel à cause d'une histoire de raccordement de la station de pompage en énergie. Selon nos sources, les habitants ont interpellé, déjà, le wali de Aïn Defla afin qu'une solution urgente soit trouvée à leurs problèmes sociaux, d'abord à la crise de l'eau qui persiste, notamment à l'approche de la saison chaude. Outre cela, en matière de soins de santé, la pauvre commune demeure impuissante de prendre en charge la santé des citoyens, précise un élu. Dans ce cadre, l'unique infirmière, qui avait exercé dans un dispensaire de la localité qui dépendait de la daïra de Djelida, a mis la clé sous le paillasson, depuis l'année dernière à cause de manque des moyens les plus élémentaires, indique un responsable à la radio locale.