Une nouvelle structure vient douvrir ses portes et renforcer le dispositif déjà existant de la couverture sanitaire des habitants de la wilaya. Il sagit en loccurrence dun nouveau centre dhémodialyse qui a été inauguré, dimanche dans la matinée, en présence du directeur de lexécutif et du P/APW. Il a été réalisé par un médecin généraliste privé. Il dispose de 5 générateurs (reins artificiels) avec une possibilité dextension jusquà 10, dune ambulance pour le transport des malades alités et dun autre véhicule pour les patients valides, de leurs domiciles vers le centre et retour. Linvestissement sest élevé à plus de 3 milliards de centimes, selon le Dr Noura Noureddine, son propriétaire, qui a bénéficié dun agrément du ministère de la Santé et de la Population. Ce centre vient en appui aux 2 centres déjà opérationnels, ceux de Aïn Defla et du secteur sanitaire de Khemis Miliana.
Cependant, ce nouveau centre, bien que fin prêt, sa mise en service se trouve, toujours selon le Dr Noura, bloquée par «un refus de la direction de la CNAS à la demande de convention introduite par lui auprès de cet organisme en charge des insuffisants rénaux assurés et non assurés, car le coût dune séance dhémodialyse est estimée à quelque 5.000 DA, rares étant ceux qui ont les moyens de débourser les 15.000 DA hebdomadairement pour les trois séances nécessaires que nécessite létat dun patient dont les reins sont en dysfonctionnement total». Cependant, linitiateur de cet investissement ne désespère pas dobtenir la convention indispensable qui lui permettrait la mise en service du centre. Par ailleurs, le président de lassociation de wilaya des insuffisants rénaux, lui-même dialysé depuis des années, nous a fait part de certaines difficultés rencontrées par les patients: ces derniers, à lissue de leurs séances de traitement, ne bénéficient selon eux, pour toute nourriture au niveau des centres opérationnels, que de 2 portions de fromage et dun peu de pain, «alors que tout le monde sait quaprès la dialyse, le patient éprouve une grande sensation de faim». Il faut noter, nous confie un médecin spécialiste rencontré dans le centre, que «la dialyse est conçue chez nous comme un traitement curatif, alors, quen fait, ce nest quun palliatif en attendant la greffe de rein qui, seule, peut redonner au patient les chances dune vie normale». Un espoir nourri par tant de malades.
Posté Le : 13/12/2005
Posté par : hichem
Ecrit par : M. N.
Source : www.quotidien-oran.com