Ain-Defla, Clôture de la session d’automne de l’Assemblée populaire de wilaya: La forêt "Une richesse à valoriser"

La session d’automne de l’Assemblée populaire de la wilaya (APW) d’Aïn-Defla a été clôturée jeudi dernier avec l’adoption des recommandations sur le dossier des forêts.

Un secteur à l’importance avérée eu égard au rôle de la forêt tant du point de vue environnemental, économique que social.

Avec une superficie forestière estimée à plus de 132.000 ha, la Conservation des forêts ne dispose que de 66 agents de terrain et de moyens matériels et d’équipements dérisoires par rapport aux différentes tâches et missions dont elle est en charge.

Arriver au moins à avoir un forestier pour 1.000 ha de forêts constitue un objectif minimum pour répondre aux besoins urgents.

Les besoins exprimés ainsi par le Conservateur dans la présentation de son rapport s’élèvent à 70 nouveaux agents. Un fait qu’a également relevé l’APW à travers les différentes interventions et les recommandations adoptées, de même que la mise à disposition du secteur des moyens et autres équipements, tels des sièges pour les districts et des moyens de locomotion.

Avec une moyenne de plus de 1.000 ha de forêts qui partent en fumée chaque été avec leur répercussion sur la faune et la flore et, par ailleurs, le phénomène de l’érosion et l’envasement des barrages du fait du dénudement des 150.000 ha de bassins versants que compte la wilaya, l’importance et l’urgence d’une implication et d’une mise à disposition des moyens nécessaires s’imposent.

En rapport avec les périmètres de proximité de développement rural intégré (PPDRI) au nombre de 232, soit un peu plus que les 220 programmés, et sur les différents programmes de plantation et de reboisement, le wali d’Aïn-Defla a relevé dans son intervention et, en réponse à des questions, le caractère spécifique du secteur des forêts concernant le financement des projets par le bais d’un fonds spécial et l’étalement dans le temps des programmes qui restent ouverts.

Une plantation utile des oliviers, cerisiers ou amandiers, selon les zones, a été recommandée.

La lutte contre la prolifération des sangliers et leur impact négatif sur les cultures de même que la valorisation des richesses que recèlent les forêts comme les plantes médicinales ou encore l’aménagement d’aires de détente et de loisirs ont été préconisés.

A. M. A.