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Un sujet tabou et qui fâche


Peu de rapports ou d'études sont faits ou initiés par les autorités publiques concernant la pauvreté en Algérie. Un sujet qui apparemment ne convient pas à certains décideurs puisque le mot «pauvre» est carrément banni de leur vocabulaire, il est remplacé par «démunis».Peu de rapports ou d'études sont faits ou initiés par les autorités publiques concernant la pauvreté en Algérie. Un sujet qui apparemment ne convient pas à certains décideurs puisque le mot «pauvre» est carrément banni de leur vocabulaire, il est remplacé par «démunis».
Pourtant les deux termes sont synonymes de «misérables» car la misère on la constate bien par le nombre croissant de SDF et de mendiants dans les villes. Des citoyens qui, par manque de postes de travail et de bonnes conditions de vie, quittent leurs villages pour rejoindre les grandes villes. Dans certaines régions du pays, ceux qui restent chez eux vivent dans des conditions inacceptables, vu l'embellie financiaire que connaît le pays depuis quelques années.
En 2001 une carte de la pauvreté en Algérie a été établie par le Pnud et les autorités nationales compétentes. Un document qui évoque la pauvreté dans plusieurs domaines notamment ceux de l'éducation et de la santé. Ainsi, 177 communes ont été recensées comme pauvres dont seules 7 ont un ratio de richesse supérieur à 500 DA par habitant et par an.
Mesurée par rapport au ratio de richesse, la pauvreté des communes tend à être, selon le rapports, générale. Près des deux tiers (63 %) des collectivités de base dégagent un ratio inférieur à 500 DA par habitant et par an. Parmi ces communes 46,2 % n'atteignent pas 200 DA par habitant et par an et 72 % restent en dessous de la barre d'un ratio de 300 DA.
Quant à la répartition de ces communes, à l'exception de deux wilayate du Sud, Illizi et Tindouf, toutes les wilaya selon des degrés plus ou moins importants, sont concernées par des communes à revenus très bas. Sur ces 46 wilayate, 33 ont plus de 50 % de leurs communes avec un ratio de richesse inférieur à 500 DA ; neuf d'entre elles soit Tissemsilt, Laghouat, Adrar, M'sila, Oum El Bouaghi, Djelfa, Ain Defla, Chlef et Sidi Bel-Abbès ont plus de 80 % de leur communes dans cette situation.
Un autre rapport, émis en 2009, par les services de sécurité et destiné aux plus hautes institutions du pays n'hésite pas à parler de «pauvres» et dire que « depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En l'an 2003, et malgré des réserves de changes dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté ».
Le nombre de pauvres dépassait, il y a quatre ans, les 10 millions d'Algériens.
« Des Algériens vivant avec moins d'un dollar par jour, l'Algérie en compte de larges pans. La pauvreté touche deux fois plus les zones rurales que les zones urbaines et plus les femmes chefs de ménage et les personnes sans instruction. (...). Il suffit en effet d'aborder quelques personnes parmi les mendiants, SDF et exclus de tous bords, de plus en plus nombreux à Alger, pour être fixé sur l'origine rurale de l'écrasante majorité d'entre eux. Leur drame se confond avec celui plus large de l'agriculture traditionnelle en proie à une crise sans précédent, nourrie par une constante baisse des rendements agricoles, exacerbée par le phénomène du terrorisme qui a affecté, comme chacun le sait, surtout les zones rurales (...) En réalité, en dehors du fait que la croissance hors hydrocarbures soit molle, l'Algérie fait face à un problème de répartition inégale du revenu national. Par les chiffres, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses du
pays », a-t-il été indiqué dans le document. Avec un indicateur de développement humain en nette régression, l'Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place sur 173 pays par le Pnud. En 2005, le pays a été classé c à la 103e place... juste derrière la Palestine occupée.
Pourtant les deux termes sont synonymes de «misérables» car la misère on la constate bien par le nombre croissant de SDF et de mendiants dans les villes. Des citoyens qui, par manque de postes de travail et de bonnes conditions de vie, quittent leurs villages pour rejoindre les grandes villes. Dans certaines régions du pays, ceux qui restent chez eux vivent dans des conditions inacceptables, vu l'embellie financiaire que connaît le pays depuis quelques années.
En 2001 une carte de la pauvreté en Algérie a été établie par le Pnud et les autorités nationales compétentes. Un document qui évoque la pauvreté dans plusieurs domaines notamment ceux de l'éducation et de la santé. Ainsi, 177 communes ont été recensées comme pauvres dont seules 7 ont un ratio de richesse supérieur à 500 DA par habitant et par an.
Mesurée par rapport au ratio de richesse, la pauvreté des communes tend à être, selon le rapports, générale. Près des deux tiers (63 %) des collectivités de base dégagent un ratio inférieur à 500 DA par habitant et par an. Parmi ces communes 46,2 % n'atteignent pas 200 DA par habitant et par an et 72 % restent en dessous de la barre d'un ratio de 300 DA.
Quant à la répartition de ces communes, à l'exception de deux wilayate du Sud, Illizi et Tindouf, toutes les wilaya selon des degrés plus ou moins importants, sont concernées par des communes à revenus très bas. Sur ces 46 wilayate, 33 ont plus de 50 % de leurs communes avec un ratio de richesse inférieur à 500 DA ; neuf d'entre elles soit Tissemsilt, Laghouat, Adrar, M'sila, Oum El Bouaghi, Djelfa, Ain Defla, Chlef et Sidi Bel-Abbès ont plus de 80 % de leur communes dans cette situation.
Un autre rapport, émis en 2009, par les services de sécurité et destiné aux plus hautes institutions du pays n'hésite pas à parler de «pauvres» et dire que « depuis la crise pétrolière de 1986, des pans entiers de la société algérienne ont sombré dans la pauvreté. En l'an 2003, et malgré des réserves de changes dépassant les 30 milliards de dollars, un Algérien sur trois vit en dessous du seuil de pauvreté ».
Le nombre de pauvres dépassait, il y a quatre ans, les 10 millions d'Algériens.
« Des Algériens vivant avec moins d'un dollar par jour, l'Algérie en compte de larges pans. La pauvreté touche deux fois plus les zones rurales que les zones urbaines et plus les femmes chefs de ménage et les personnes sans instruction. (...). Il suffit en effet d'aborder quelques personnes parmi les mendiants, SDF et exclus de tous bords, de plus en plus nombreux à Alger, pour être fixé sur l'origine rurale de l'écrasante majorité d'entre eux. Leur drame se confond avec celui plus large de l'agriculture traditionnelle en proie à une crise sans précédent, nourrie par une constante baisse des rendements agricoles, exacerbée par le phénomène du terrorisme qui a affecté, comme chacun le sait, surtout les zones rurales (...) En réalité, en dehors du fait que la croissance hors hydrocarbures soit molle, l'Algérie fait face à un problème de répartition inégale du revenu national. Par les chiffres, moins de 20% des habitants détiennent un peu plus de 50% des richesses du
pays », a-t-il été indiqué dans le document. Avec un indicateur de développement humain en nette régression, l'Algérie a été classée, en 2003, à la 107e place sur 173 pays par le Pnud. En 2005, le pays a été classé c à la 103e place... juste derrière la Palestine occupée.
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