L’exploitation rationnelle des ressources en eau destinées à l’irrigation agricole a été le thème d’un workshop organisé à Timimoun dans le cadre du programme de recherche euro-méditerranéenne (PRIMA), a-t-on appris hier auprès des organisateurs.
Cette rencontre à laquelle ont pris part des enseignants-chercheurs de l’université d’Adrar, des représentants des Directions locales des ressources en eau (DRE), des Direction des services agricoles (DSA) et de l’Agence du bassin hydrographique Sahara (ABH-Sahara), ainsi que des agriculteurs et associations intéressés par la préservation des foggaras (système traditionnel d’irrigation agricole), a pour objectif de créer un modèle de gestion des ressources en eau souterraines, destinées à l’exploitation agricole dans la région de Badarian avec le concours de l’ensemble des intervenants et acteurs concernés, a déclaré à l’APS le coordinateur du projet, Dr Abdelali Bencheikh.
Le modèle en question sera généralisé à travers la mise en place d’un plan global qui permettra d’assurer la gestion des ressources en eau souterraines destinées à l’irrigation des cultures, a-t-il dit.
Et d’ajouter que «le choix de Badarian a été fait étant donné que c’est une région à vocation agricole abritant des palmeraies dans lesquelles les agriculteurs utilisent le système d’irrigation traditionnel (foggara) et des puits artésiens dans les grands périmètres agricoles».
Intervenant à cette occasion, le président de l’association locale foggara et cheikh de la zaouïa de Badarian, Abdelmalek Soufi, a indiqué que le système de foggara a connu un «grand recul» en raison de la baisse du niveau des eaux souterraines causée par certains facteurs surtout le fonçage des puits artésiens à proximité des sources qui alimentent les foggaras, ce qui a eu un effet direct sur le débit d’eau.
El Moudjahid
Posté Le : 28/02/2024
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : El Moudjahid
Source : https://www.elmoudjahid.dz/fr publié le mardi 27 Février 2024