Adrar - Ouled Aissa

« Les gens du désert sont plus proches de la bonté que les peuples sédentaires, car ils sont prêts de l’état originel, et isolés des mauvaises habitudes qui ont contaminé les cœurs des citadins » Ibn khaldoune



« Les gens du désert sont plus proches de la bonté que les peuples sédentaires, car ils sont prêts de l’état originel, et isolés des mauvaises habitudes qui ont contaminé les cœurs des citadins »                                                                         Ibn khaldoune
Les premiers rayons se reflètent sur le sommet d’une dune lointaine, caressant le sable. La chaleur de ce soleil croissant s’intensifie peu à peu. Le jour se lève trainant avec lui un climat ardent qui se fait déjà sentir.

Ahmed se réveille à coté de ses chameaux, le fils cadet étant un passionné de ces bêtes veille sur elles. C’est un nomade vivant au cœur d’un désert imposant.

Le grand erg occidental est vaste, enrichi de splendides villes et oasis dont Adrar qui est un territoire touristique abritant l’oasis de Ouled Aïssa au nord-ouest.

Ahmed Boussaid ainsi que les membres de sa famille sont parmi les rares personnes qui ont su garder un contacte avec leur terre, un lien avec leur environnement et un respect envers leur héritage, celui de guides du Sahara algérien.

Mahmoud le papa, brillant guide, saura reconnaitre chaque coin de chaque dune, il apprend à son fils ainé Hassan à se fier aux étoiles, qui elles, ne se trompent jamais. Mahmoud transmet à ses fils tous ses consignes pour être de vrais hommes du désert, fiables, fort, généreux et libres.

Sous sa khaima, il attend ses clients, des touristes venus contempler un site de la palmerais rouge. Patiemment, car ce qui compte dans le désert c’est l’instant, demain est trop loin pour y penser. Il laisse le soin au grand père, El Hadj Ali, la tâche de s’occuper des tentes, faites de poils de chameaux. Considéré comme sage, El Hadj Ali est le mentor que tout le monde suit. Parfois, il narre aux visiteurs quelques histoires concernant sa tribu.

Face à un soleil de plomb et aux efforts fournis, une pause s’impose, et pas n’importe laquelle, le fameuse « pause thé », qui n’est pas seulement un rituelle or un art et une philosophie. C’est le fait de retrouver cet apaisement au sein d’un milieu hostile, étancher une soif en alliant un ensemble de plaisirs et créer une atmosphère égayée.

Charge pénible mais quotidienne, Hassan et Ahmed s’attellent à ranger la tente et faire monter tous le matériel sur le dos des chameaux. Ils s’asseyent sur une petit colline, un touriste les rejoint.. «Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants ». Les deux jeunes hommes étaient tous deux impressionnés et émerveillés devant de telles paroles d’Antoine de Saint-Exupéry, Terre des hommes, qu’ils ne comprenaient pas réellement.

Dotés d’une simplicité, bienfaisance et hospitalité hors du commun, ils sont guides mais gardiens et protecteurs d’une culture qui se perd, tout en faisant profiter les amoureux du désert algérien.



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