Colère et regret de la belle époque où Adrar était l'une des villes les plus propres du pays, sont les sentiments partagés par des habitants d'Adrar.
En effet, l'on constate la dégradation du cadre de vie dans les grandes agglomérations, des déchets un peu partout, dans les espaces même ceux réservés aux enfants. Le marché de la ville est devenu une grande décharge publique ouverte. Dans les quartiers, la situation est encore plus critique, des décharges sauvages dans les grands quartiers tel que «Beni ou esskout» et Sidi Mohamed Belkebir.
Le phénomène est dû au non respect des heures de collecte des déchets qui se font deux fois seulement par semaine par un petit camion.
Même constat pour la cité Ahmed Draya.
Les gravats et autres détritus sont jetés faisant des sites, un lieu favorable à la prolifération des rats et des scorpions, surtout en cette période de chaleur.
Plusieurs points noirs sont signalés comme des décharges sauvages influant sur le vrai look de la ville.
Vu l'absence d'un plan de collecte des ordures ménagers et selon un élu de la commune d'Adrar, «le manque de volonté et la mauvaise gestion des moyens humains et matériels sont la cause principale, même l'entrée de la ville d'Adrar, qui était propre est devenue pleine de sable».
Pour irriguer les espaces verts, l'eau manque car elle est coupé depuis longtemps en cette période d'été notamment sur le rond-point marquant l'entrée de la ville d'Adrar qui était le bijou architectural de la ville et un lieu où les familles passent quelques moments de loisir, en absence de jardins et parcs d'attraction.
Les habitants d'Adrar se souviennent toujours du suivi régulier et quotidien de l'ex wali d'Adrar, M. Jarri Messaoud, aujourd'hui muté à Biskra.
Ces actions ont été interrompues après son départ et la commune d'Adrar a préféré abandonner cet espace vert, la couleur verte a viré au jaune car des plantes et des arbres sont en train de mourir.
Les palmiers à côté de la route nationale souffrent de la négligence et du manque d'eau.
Les citoyens lancent donc un appel à l'actuel wali de la wilaya d'Adrar pour qu'il mette un terme à ce massacre de la nature surtout en cette période de fin de mandat des élus de la commune, quand l'intérêt public est devenu secondaire pour ne pas dire négligé.
Un appel pour sauver ce qui reste.
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Posté Le : 19/09/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: rfi.fr ; texte: Bentouba Saïd
Source : Le Quotidien d'Oran du mercredi 19 septembre 2012