Algérie

L'entité sioniste fait de la politique de la famine une arme de guerre



L'entité sioniste fait de la politique de la famine une arme de guerre
L' ONU et les USA accusent l'entité sioniste de faire de la famine «une arme de guerre», ce qu' a complètement récusé l'entité sioniste, qui doit faire plus pour régler la crise humanitaire intolérable et catastrophique dans la bande de Gaza. L'ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a levé le ton, mercredi 16 octobre, lors d'un nouveau Conseil de sécurité de l' ONU à New York. «Une, je cite, «politique de famine» dans le nord de Gaza serait atroce et inacceptable et aurait des implications en droit international et dans la loi américaine», a-t-elle menacé. «La faim dans la bande de Gaza est artificiellement créée» et Israël «empêche activement les convois de passer la frontière», a accusé le chef de l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) Philippe Lazzarini, depuis Berlin (Allemagne). Suivez notre direct. Israël récuse les accusations. L'ambassadeur israélien Danny Danon a assuré que «plus d' un million de tonnes d'aide» avaient été acheminées dans l' enclave palestinienne. «Le problème est le Hamas qui détourne l'aide (…) et la vend pour alimenter sa machine de terreur, pendant que la population civile souffre», a-t-il avancé. Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a affirmé aussi que son pays ferait «tout pour permettre à la communauté internationale de fournir une aide humanitaire à Gaza». Une offensive aérienne imputée à l' Etat hébreu a visé dans la nuit de mercredi à jeudi la ville côtière syrienne de Lattaquié, y provoquant des incendies, a rapporté l'agence officielle locale Sana, qui ne fait pas état de victimes. Cette frappe a ciblé «un entrepôt d'armes», selon l' ONG l' Observatoire syrien des droits de l'homme. Des entrepôts d' armements houthis détruits au Yémen. Les Etats-Unis ont annoncé jeudi matin avoir eu recours à des bombardiers B-2 pour détruire des entrepôts souterrains d'armement des rebelles houthis. Ils abritaient plusieurs types d' armes utilisées «pour cibler des navires civils et militaires dans toute la région, a assuré le ministre de la Défense américain Lloyd Austin. Le Hezbollah dit avoir détruit un char israélien. Le mouvement islamiste explique avoir pour cela utilisé un «missile guidé», dans la nuit de mercredi à jeudi près de la frontière dans le sud du Liban. Le Hizbollah dit mener des combats rapprochés avec des soldats israéliens qui mènent des incursions dans la zone. Israël veut chasser
les Casques bleus
La Force intérimaire des Nations unies au Liban ( Finul ) a été au coeur de toutes les polémiques durant le week-end. En l'espace de 48 heures, vendredi 11 et samedi 12 octobre, ses Casques bleus ont essuyé des tirs des commandos israéliens qui interviennent sur le territoire libanais pour en découdre avec les milices du Hezbollah. Cinq soldats de l'ONU ont été blessés et l'un de leurs porte-parole, Andrea Tenenti, a accusé l'armée israélienne d'avoir tiré de « façon répétée » et « délibérée » sur les positions de la Finul, infligeant « beaucoup de dommages » au dispositif installé sur place par l'ONU. « Le conflit entre le Hezbollah et Israël n'est pas qu'un conflit qui implique deux pays. Très bientôt, ce pourrait être un conflit régional avec un impact catastrophique pour tous », a-t-il prévenu quelques instants plus tard, comme pour relever le rôle salutaire de la mission de maintien de la Finul. Le président des États-Unis, Joe Biden, s'est ému de la situation, demandant à Israël de ne plus tirer sur les soldats de l'ONU, quand son homologue français, Emmanuel Macron, a jugé ces attaques « inacceptables». Renversement
des accusations
La Finul, qui est composée de quelque 10.000 soldats, est déployée au Liban depuis 1978 à la suite d'une décision du Conseil de sécurité de l'ONU. Il s'agissait alors de mettre fin à une première invasion israélienne condamnée par les Nations unies qui demandaient dans une résolution à Israël de retirer ses troupes du territoire libanais. La Finul fut chargée d'opérer sur la frontière israélo-libanaise pour orchestrer le retrait des troupes israéliennes au Liban du Sud, consolider la paix et aider le gouvernement libanais à rétablir son autorité effective dans la région. Pas de quoi impressionner le premier ministre israélien, peu enclin il est vrai à se plier aux décisions de la communauté internationale. Benyamin Netanyahou a appelé, ce dimanche 23 (sic) octobre, le secrétaire général de l'ONU pour qu'il sorte les Casques bleus de la Finul de leur poste d'observation. «Monsieur le secrétaire général, mettez les forces de la Finul à l'abri. Il faut le faire tout de suite, immédiatement ! », a lancé en anglais un Netanyahou courroucé et passé maître dans l'art de la provocation lors d'un discours filmé au début du Conseil des ministres. Et d'ajouter à l'adresse d'Antonio Guterres dans un exercice devenu classique de renversement des accusations sur l'origine des responsabilités : « Nous regrettons que les soldats de la Finul aient été blessés et nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour éviter que cela ne se reproduise. Mais le moyen le plus simple et le plus évident d'y parvenir est tout simplement de faire sortir de la zone de danger.» Quelques instants plus tard, le Liban « condamnait » cet appel martial de Netanyahou à évacuer les Casques bleus de la frontière, le premier ministre libanais, Najib Mikati, s'indignant d'un «nouveau refus (israélien) de se plier au droit international » et dénonçant « l'agression israélienne contre la Finul ». Lourd bilan de guerre : 2.367 tués et 11.088 blessés
Le ministère libanais de la Santé a publié, mercredi, un nouveau bilan de la guerre entre Israël et le Hezbollah qui a commencé le 8 octobre 2023 et connaît une escalade dramatique depuis le 23 septembre dernier. Le ministère de la Santé compte désormais 2.367 tués et 11.088 blessés, dont 17 tués et 182 blessés pour la seule journée de mardi. Les victimes de mardi se divisent comme suit : 3 tués et 92 blessés au Liban-Sud, 9 tués et 49 blessés à Nabatiyé, 5 tués et 26 blessés dans la Békaa et 15 blessés à Baalbeck-Hermel.
Samir Sabek


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