Le monde a vu les conséquences tragiques de la guerre en Iraq, et il a été le témoin du recul réel d’une civilisation et d’un pays, et surtout le témoin d’autres types de pillage et de destruction de toutes les institutions culturelles, historiques et artistiques à Bagdad et dans d'autres villes de l'Irak. La ville de Bagdad, par mal chance a subi des dégâts irréparables tout juste après sa chute. La capitale de Haroun el Rasheed avait beaucoup d'institutions culturelles et de bibliothèques qui étaient vidées de leurs âmes : à partir de la Bibliothèque Nationale, qui est l'une des plus importantes institutions culturelles et intellectuelles, non pas au niveau national, mais aussi au niveau international.
Comme les bibliothèques, les Archives Nationales sont les principales institutions d'archives et de l'histoire de l'Irak. Sans oublier la bibliothèque d’Awqaf, qui comprend le patrimoine islamique et les manuscrits de la période abbasside à l'ère moderne. Et le Musée irakien, qui renferme des trésors d'antiquités irakiennes de l'époque de Sumer et de Babylone et de l'Assyrie. De plus, les Archives de la Radio et la Télévision Iraquienne qui comprenaient la documentation technique et des bandes historiques qui sont difficiles à remplacer. Les bibliothèques des universités irakiennes à Bagdad, Mossoul et Bassorah et d'autres villes irakiennes n’ont pas été épargnés de la destruction et des vols et d’autres formes de pillage. Donc il est tout à fait légitime de s’interroger :
Pourquoi les assassins de la mémoire détruisent le pays où sont nés l’écriture et le livre ?
Combien de temps avons-nous pour restaurer la mémoire humaine que ces agresseurs ont fini par détruire partiellement ?
N’est-ce pas un crime contre l'humanité qu’on détruise volontairement ou involontairement les institutions et les biens culturels d’un pays
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تاريخ الإضافة : 04/04/2023
مضاف من طرف : einstein
صاحب المقال : - قوميد فتيحة - جبران خليل ناصر
المصدر : مجلة العلوم الإنسانية Volume 6, Numéro 2, Pages 151-166 2016-12-01