Résumé de l’article en français :
La Fin de l'histoire et le Dernier Homme ,est un essai du politologue et philosophe américain Francis Fukuyama publié en 1992, identifié comme l'un des essais les plus importants du XXe siècle1.
Fukuyama- a travers la répercussion de la théorie de Alexandre Kojève su la « fin de l’histoire »- affirme que la fin de la Guerre froide marque la victoire idéologique de la démocratie et du libéralisme (concept de démocratie libérale) sur les autres idéologies politiques. Fukuyama est par ailleurs conscient que la chute du Mur, la dislocation du bloc de l'Est va entraîner d'importants troubles : la fin de l'Histoire ne signifie pas selon lui l'absence de conflits, mais plutôt la suprématie absolue et définitive de l'idéal de la démocratie libérale, lequel ne constituerait pas seulement l'horizon indépassable de notre temps mais se réaliserait effectivement.
C'est du super homme- de Nietzsche ; que Fukuyama tire la notion du dernier homme. Nietzsche était sans nul doute le critique, sinon le pourfendeur le plus impitoyable de la démocratie libérale, estimant qu'elle conduisait a un dangereux nivellement vers le bas des potentialités humaines ;et produisait ce que dédaigneusement,il appela « le dernier homme » un être flasque et ennuyeux qui se complait dans la consomation confortable du bienêtre, matériel. Partant de cette notion nietzschéenne du dernier homme, Fukuyama s'interroge sur les possibilités laissées ouvertes par la démocratie libérale à ce qu'il qualifie de « mégalothymia » ;c’est a-dire le désir d’être reconnu comme supérieur aux autres, et non seulement comme leur égal (ce dernier désir étant appelé`isothymia'). L'auteur note avec justesse que la démocratie libérale offre des possibilités pour satisfaire la mégalothymia (p. ex. sports éprouvants ou dangereux), mais il se demande si de telles possibilités sont
en mesure de satisfaire la mégalothymia de tout le monde Bien que dans son ensemble le livre de Fukuyama semble plutôt traduire une vue, optimiste de l'avenir en grande partie motivée par les événements récents (disparition de certaines dictatures de droite pendant les années 70 et 80, chute du mur de Berlin, fin des dictatures communistes dans l'Europe de l'Est,...)les notes finales laissent cependant transpercer un certain scepticisme. Comparant les différentes nations à des chariots, et les modèles politiques qu'elles adoptent à des villes, Fukuyama écrit:"Malgré la récente révolution libérale qui a secoué le monde entier, les témoignages que nous pouvons recueillir sur la direction de la migration des chariots
ne permettent pas - provisoirement- de conclure.Nous ne pouvons pas non plus savoir, en dernière analyse, pour peu qu'une majorité de chariots aientatteint la même ville, si leurs occupants, après avoir regardé un peu autour d'eux, ne trouveront pas l'endroit inadapté et n'envisageront pas de repartir pour un nouveau et plus long voyage." (p. 380)La critique nietzschéenne ne semble pas être passée sans laisser de traces sur l'optimisme kantien et hégélien qui caractérise la plus grande partie de l'ouvrage.et sur l’autre paire de manche ,en trouve la situation déterminante du dernier homme fukuyamien au point de vue technologique , si bien que , on trouve plusieurs notions déductives et inductives de fukuyama , lie a la répercussion de l’évolution de la Bio-Technologie et sa relation du dernier homme .
Mais pourtant ; malgré ces caractéristiques déductives des dernier homme de Fukuyama ;
Il existe autre théories ;qui controverse totalement et radicalement les prévisions de la fin d’histoire et le dernier homme .au titre d’exemple : le choc des civilisations de Samuel Huntington , et l’anarchie créative .
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تاريخ الإضافة : 17/12/2023
مضاف من طرف : einstein
صاحب المقال : - عبد المالك بيدة
المصدر : مجلة الحكمة للدراسات الفلسفية Volume 5, Numéro 9, Pages 127-155 2017-03-02