Durant les dernières décennies, s’est développées plusieurs
recherches en psychologie cognitive et en neuropsychologie qui
ont traité la relation qui existe entre les troubles de la conscience
et les divers troubles de la schizophrénie.
Il y’a des approches dites de "de la troisième personne "qui
conçoivent la conscience autant qu’ entité fonctionnelle dotant
des capacités de contrôle, de coordination et d’adaptation. Les
plus renommés qui ont traité cette dimension d’une manière
expérimentale sont frith et Andreasen.
Pour Frith il n’y a qu’un mécanisme qui serait à l’origine de
la schizophrénie, c’est celui de la métareprésentation, et ce
malgré la diversité des symptômes liés. Pour Andreasan il s’agit
de la dysmétrie cognitive qui explique les divers formes de la
schizophrénie.
A propos des approches de"la première personne" qui
traitent la conscience autant qu’expérience subjective, c’est à
Danion que revient le mérite d’avoir développé cette dimension.
Son modèle avance que les troubles de la conscience
autonoétique sont au centre des manifestations cliniques de la
schizophrénie.
Toutes ces recherches ont contribué à élucider beaucoup
d’énigmes liées à la schizophrénie et avoir un regard différent et
renouvelé au niveau de la compréhension et au niveau des
approches thérapeutiques.
Egalement, elles ont contribué à redonner vie à la conception
classique de Henri Ey qui considérait la schizophrénie comme
pathologie de la conscience qui touche aussi bien à la liberté de
la personne, à son identité personnelle et à ses habiletés
sociales.
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تاريخ الإضافة : 31/07/2021
مضاف من طرف : einstein
صاحب المقال : - لطيفة زروالي
المصدر : مجلة المواقف Volume 10, Numéro 1, Pages 413-436