Synthèse de Mekioussa Chekir
«La crise au Mali a été évoquée hier dimanche, à Alger, par le ministre délégué chargé des Affaires magrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel et une délégation de l'Union européenne», a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères, repris par l'APS. Lors de cette rencontre avec la délégation de l'UE, qui comprenait les chefs de missions diplomatiques européennes accréditées en Algérie,
M. Messahel a exposé à ses interlocuteurs «l'approche et les initiatives algériennes pour le règlement de la crise au Mali, ainsi que pour le renforcement de la coopération entre les pays du Champ et leurs partenaires de la communauté internationale, dans la lutte contre le terrorisme, le crime organisé et les trafics en tous genres qui sévissent dans la région», précise le communiqué. S'agissant du Mali, ajoute la même source, M. Messahel a rappelé «les urgences auxquelles devait faire face le pays, avec l'appui de la communauté internationale». Il s'agit, notamment, du «parachèvement du processus de retour à l'ordre constitutionnel, de la mise en place d'un gouvernement consensuel fort et légitime et la préservation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Mali», précise encore la même source. M. Messahel a, dans le même contexte, insisté sur «la préservation de l'intégrité territoriale et la souveraineté du Mali, le règlement de la question du Nord, à travers l'organisation d'un dialogue avec les rebelles, pour la prise en charge de leurs revendications légitimes, la prise en charge de la question humanitaire et la lutte contre le terrorisme et le crime organisé». En outre, cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des consultations régulières entre l'Algérie et l'UE, a donné lieu à «une convergence de vues autour de la nécessité du parachèvement du processus constitutionnel et de consolidations des institutions nationales maliennes, et la recherche d'une solution politique à la question du Nord, dans le cadre du respect de l'intégrité territoriale du pays», a conclu la même source. A noter, enfin, que la situation au Mali voisin connaît une accélération, avec la proclamation d'un «Etat islamique» par les rebelles touareg, lesquels ont pu arriver à une entente avec les islamistes pour la création d'un gouvernement unifié. Un fait que Bamako déclare officiellement rejeter.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/05/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M C
Source : www.latribune-online.com